- EAN13
- 9782021386066
- ISBN
- 978-2-02-138606-6
- Éditeur
- Seuil
- Date de publication
- 06/10/2023
- Collection
- La Couleur des idées (1)
- Nombre de pages
- 224
- Dimensions
- 21,9 x 14,4 x 2,6 cm
- Poids
- 306 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Quelle est la doctrine islamique du blasphème, injure faite à Dieu, à la religion et au Prophète ? Qu’en est-il de l’interdiction de la représentation figurée de Muhammad ? Peut-on croire ou abjurer publiquement en islam ? Se déclarer athée sans être poursuivi en justice, ostracisé ou livré à la vindicte populaire ? Peut-on penser librement ?
Hamadi Redissi s’appuie sur une littérature méconnue pour restituer les débats sur ces questions qui ont animé les mondes sunnites et chiites du Moyen Âge à nos jours. Il identifie qui a le droit de s’exprimer en religion. Il dégage également les trois ordres qui régissent le domaine de l’expression : ce qui se dit et ne se dit pas, ce qui se laisse voir et ce qu’on retire au regard, ce qui se pense ou ne peut se penser.
Au-delà du débat récurrent entre ceux qui estiment que l’islam est naturellement violent et ceux qui attribuent au seul islamisme les limites meurtrières à la liberté d’expression, cette nécessaire et passionnante enquête historique révèle que « deux islams » s’affrontent pratiquement sans discontinuité depuis l’âge médiéval. L’un, iconophobe, fanatique et belliqueux, a été transposé, et renforcé parfois, par l’État moderne. L’autre iconophile, tolérant et paisible, négocie le droit de s’exprimer, mais n’accorde pas tout.
Professeur de sciences politiques à l’université de Tunis, Hamadi Redissi a publié au Seuil : L’Exception islamique (2004), Le Pacte de Nadjd.
Comment l’islam sectaire est devenu l’islam (2007) et La Tragédie de l’islam moderne (2011).
Hamadi Redissi s’appuie sur une littérature méconnue pour restituer les débats sur ces questions qui ont animé les mondes sunnites et chiites du Moyen Âge à nos jours. Il identifie qui a le droit de s’exprimer en religion. Il dégage également les trois ordres qui régissent le domaine de l’expression : ce qui se dit et ne se dit pas, ce qui se laisse voir et ce qu’on retire au regard, ce qui se pense ou ne peut se penser.
Au-delà du débat récurrent entre ceux qui estiment que l’islam est naturellement violent et ceux qui attribuent au seul islamisme les limites meurtrières à la liberté d’expression, cette nécessaire et passionnante enquête historique révèle que « deux islams » s’affrontent pratiquement sans discontinuité depuis l’âge médiéval. L’un, iconophobe, fanatique et belliqueux, a été transposé, et renforcé parfois, par l’État moderne. L’autre iconophile, tolérant et paisible, négocie le droit de s’exprimer, mais n’accorde pas tout.
Professeur de sciences politiques à l’université de Tunis, Hamadi Redissi a publié au Seuil : L’Exception islamique (2004), Le Pacte de Nadjd.
Comment l’islam sectaire est devenu l’islam (2007) et La Tragédie de l’islam moderne (2011).
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